En fait, il y a beaucoup plus de stratégies autour de la citation. Partant du principe que la bibliométrie est basée sur une conception stupide de la valeur de la citation, Stéphane Olivesi répertorie un certain nombre de raisons de citer après une dizaine d'entretiens avec différents types d'universitaire (maitres de conférence, doctorants ou professeurs). Ainsi dans son livre Référence, déférence, p.35, il établit un tableau qui me paraît assez complet :
Registre primaire (relation directe avec les cités) :
- logique de cooptation (pour le professeur qui choisit ses disciples)
- logique d'allégeance
- logique de reconnaissance
- logique d'interdépendance
- logique de connivence
- logique d'appartenance
- logique d'autopromotion
- logique d'imposition de définition
- logique de monstration de ressources ("Moins on a de confiture, plus on l'étale")
- logique de légitimation
- logique d'occultation (on oublie de citer)
- logique de raréfaction
- logique d'ignorance
- logique de critique
- logique allusive
- logique anomique
Tout ça pour dire que j'évoquerai bientôt les livres suivants s'ils arrivent un jour :
- The Medicalization of Society: On the Transformation of Human Conditions into Treatable Disorders
- The Sociology of Health Promotion: Critical Analyses of Consumption, Lifestyle, and Risk
- Researching Intimacy in Families
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire