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dimanche 20 septembre 2009

Comment décrire le niveau de participation des jeunes

Lors de la conférence de Bruxelles, un document du bureau européen de l'OMS nous avait été remis que j'ai trouvé très bien fait. Il y a un long plaidoyer pour la participation des jeunes. Il s'agit aussi de qualifier leur niveau de participation dans les actions de prévention en santé, mais en fait cela s'applique à bien d'autres domaines.



C'est très intéressant d'appliquer par exemple ce graphique à la contribution des jeunes du Conseil Parisien de la Jeunesse à la réforme de ses statuts qui sera votée prochainement au Conseil de Paris.



Je crois qu'on relève de la 3ème ligne, puisque le débat était principalement articulé autour des propositions et des questions formulées par le cabinet de Bruno Julliard. Des ajouts à la marge ont pu avoir lieu (la question de la formation des jeunes conseillers, ou la reconnaissance par la Mairie via une lettre du Maire). Mais le document de la LDH sur la démocratie locale que j'avais apporté pour qu'il soit diffusé au groupe de réflexion sur la réforme du CPJ a été refusé par le cabinet de Julliard sans qu'on m'en prévienne sous prétexte que c'était hors-sujet. Pourtant le Conseil Parisien de la Jeunesse traverse les mêmes conflits que les autres instances de la Ville comme les Conseils de quartier. C'était prendre le risque de poser les questions qui fâchent : pourquoi par exemple dans certaines instances (mais pas toutes) ce sont les élus président l'instance ? C'est le cas du CPJ bien sûr et ce n'est pas prêt de changer.

L'engagement dans le projet a été limité dans la réforme du CPJ : 5 jeunes engagés sur le long-terme dans le groupe de réflexion regroupant associatifs, chercheurs et fonctionnaires de la Ville. Mais seul un débat avec l'ensemble du Conseil Parisien de la Jeunesse a été organisé. Nos réponses ont été calées d'abord sur les thématiques choisies et il reste à démontrer que nos propres besoins seront pris en compte. Je pense notamment à la formation des jeunes conseillers, comme c'est le cas dans d'autres villes ou au fait que nous n'avons pas les moyens de communiquer entre nous (ce sont des requêtes qui restent sans effet). La sélection du thème a donc été mineure.

Sur l'investigation en revanche, je crois qu'on est allé aussi loin que les animateurs des différentes CJA donc ce point a été particulièrement mis en valeur comme la question des buts. Je me souviens de la position de Margie Bruna défendant tout ce qui pourrait nuire à l'actuelle diversité du CPJ.

Ce travail de réforme aurait dû susciter la résurrection de la commission Charte du CPJ, mais ça n'a pas été le cas. Les actions ne sont donc pas vraiment le point fort du processus déclenché par Bertrand Delanoé lorsqu'il a décidé de la réforme du CPJ avant les municipales. Enfin, il est tout à fait caractéristique des différentes concertations menées par la Ville que la question de l'évaluation et du suivi soit pour l'instant minoré. C'est d'ailleurs pour ça que l'ancien Observatoire parisien de la démocratie locale a périclité quoi qu'en dise le site Internet de la Mairie de Paris.

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