Les violences sportives sont pléthores. Elles s’échelonnent des propos et des actes en cours de jeu à ceux qui se perpétuent en dehors des enceintes sportives. Les institutions sportives, lorsqu’elles le décident, peinent à limiter racisme, sexisme ou homophobie. Dans de nombreux pays, malgré les mesures incitatives en faveur de la parité homme/femme, les lois contre le sexisme, le racisme, la xénophobie, etc., les situations sont toujours délicates pour l’ensemble des minorités : sexuée, sexuelles, mélaniques, etc. Au-delà des violences sportives les plus manifestes, nous démontrons l’importance des insultes et les blagues chez les jeunes. Ces propos injurieux constituent des préjudices indéniables et des entames discriminatoires non négligeables. Elles sont précisées ici à partir d’une recension de la littérature internationale et d’une enquête récente en France auprès de collégien-ne-s et de lycéen-ne-s bretons (N=1 321).C'est issu d'un abstract d'un article en ligne. C'est bien la première fois que j'entends parler des minorités mélaniques. Je vois très bien pourquoi ce qualificatif a été créé. Exit les débats sur les minorités ethniques. Exit les débats sur la racialisation de la société, notamment ouverts en France par le livre collectif autour des frères Fassin :
De la question sociale à la question raciale ?
Le mot n'est pas encore très usité, en témoigne Google : 872 occurences à la date d'aujourd'hui, 873 demain avec la publication de ce billet. Parmi les résultats, on repère le nom de Stéphane Héas qui semble vouloir lancer la mode.
J'ai aussi repéré une autre page, qui est un billet sur un blog intitulé Les théories racialistes gagnent-elles la télévision ? Il pose sans le savoir les mêmes questions que le débat qu'il dénonce. Il suffit de lire le quatrième de couverture du bouquin sur la question raciale :
comment articuler, plutôt que d’opposer, question sociale et question raciale ?
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