Les participants ont convenu que l’innovation sociale est un processus de « cocréation » et de « coproduction » de solutions visant à répondre aux besoins des individus et de la société – au sein duquel les individus, les familles et les organismes communautaires (au même titre que les entreprises à but lucratif et les gouvernements, dans bien des cas) sont considérés comme des catalyseurs potentiels d’innovation.
Les étapes de cette cocréation consistent 1) à constater un problème donné et à décider de le régler; 2) à comprendre la nature du problème, y compris ses causes et son évolution; 3) à faire participer tous les intervenants pertinents en vue d’élaborer un prototype de solution; 4) à mettre en œuvre la solution; et 5) à en évaluer l’impact.
Bien qu’elle soit clairement liée à l’innovation sociale (et qu’elle offre des synergies potentielles et des possibilités de cocréation et de coproduction), l’innovation du secteur public est vue comme un phénomène par lequel les gouvernements améliorent les politiques et les services, non seulement « pour » les citoyens, mais surtout, « avec » les individus et leurs communautés. Comme dans le cas des innovations sociales axées sur l’ensemble de la communauté, un processus d’innovation du secteur public axé sur les citoyens nécessite de nouvelles formes de partenariat et de réseaux regroupant les gouvernements, les entreprises et les organismes communautaires, ainsi que les individus et leurs familles.
Source : Résumé de la table ronde internationale sur l’innovation sociale (18 mars 2010)
- L’innovation sociale répond aux enjeux qui ne peuvent être abordés uniquement par des mesures de nature privée
- L’innovation sociale est un processus de « cocréation » et de « coproduction » entre les citoyens et les acteurs institutionnels
- Les impacts de l’innovation sociale sont difficiles à mesurer avec les outils d’évaluation actuels
- Les gouvernements jouent un rôle particulier dans l’« écosystème » de l’innovation sociale
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