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jeudi 23 septembre 2010

Comment appréhender l'autre

Il est illusoire, lorsque l’on s’engage dans une carrière de mobilité qui amène à changer de pays tous les deux ou trois ans, ou lorsque l’on est amené à travailler dans des milieux très pluriculturels, de penser que l’on puisse connaître la culture de l’autre. Mais il est utile, dans ces situations, de prendre l’habitude de se poser un minimum de questions sur les représentations que chacun a de notions supposées communes – le temps, l’argent, la nature... – et sur les différentes manières de fonctionner des uns et des autres. Nos évidences ne sont pas forcément celles de l’autre, nos références et notre situation sociale non plus, nos formatages initiaux et notre éducation encore moins.
La grille proposée ici constitue l’un des documents d’appui utilisés notamment lors de séries de cours [par Michel Sauquet] lors de séminaires à Sciences Po (Master affaires internationales) et à l’Ecole Centrale de Paris (séminaire SH/E), ou lors de sessions de formation de formateurs d’ONG. Elle est donc plutôt destinée à de futurs cadres ou volontaires expatriés ou appelés à travailler dans leur pays en milieu pluriculturel. Avec ses 122 questions, elle voudrait les inciter, chaque fois qu’une action de coopération, une négociation commerciale, un débat scientifique ou technique présente des difficultés inattendues, à se demander : qu’est-ce qui a plu « clocher » ?
 

1 commentaire:

  1. Bonjour à tous, je suis étudiant en 3ème année d'assistant de service social à Paris.

    je réalise actuellement mon mémoire sur les solidarités communautaires. J'aimerais en effet étudier le lien qu'il peut y avoir avec l'intégration des personnes migrantes et faisant appel aux associations communautaires (ou autres si vous connaissez d'autres formes de solidarité basé sur le communautaire n'hésitez pas j'ai besoin de nouveaux angles d'approches). Mon but étant de soulever le travail socio-éducatif ou social qui y est réalisé au sein d'une République par essence universaliste. J'aborde les notions de communautarisme, terme encore vague et pas vraiment défini, mais aussi d'approches communautariennes, d'empowerment. Je pense aborder une partie comparative avec certains pays anglo-saxon qui se sont développé sur ce modèle tel que les Etats-Unis ou le Canada.

    Je fais appel à vous pour plusieurs raisons.

    1) Comme énoncé plus haut, j'aimerais avoir de nouveaux angles d'approches. Je parle par exemple "des" solidarités communautaires et je ne pense qu'aux statuts associatifs.

    2) J'aimerais par ailleurs que vous puissiez me fournir, sur Paris ou banlieue proche, des adresses d'associations communautaires de préférence où une action socio-éducative, sociale ou même bénévole sont réalisées en vue d'une intégration à la société. Cela peut-être par le biais du culturel, de l'interculturel, par l'alphabétisation, aide à la recherche d'emploi etc.

    3) J'aimerais également étayer ma base théorique par une bibliographie sur ma thématique. J'ai déjà une liste, mais n'hésitez pas me dire vos idées de lectures. Beaucoup d'auteurs ayant écrit dessus son anglo-saxon notamment canadien.

    4) Sur la notion d'intégration. Comment dois-je tenter une définition de l'intégration. Elle est tellement sujette à débat que je ne sais par où commencer !

    5) Dois-je poser la question de l'existence de ces solidarités communautaires ? Ce que cela signifie et met en évidence ? C'est là qu'est le noeud et la tension de mon sujet. Pourquoi ces associations communautaires existent au sein de la République ? Est-ce parce que le modèle d'intégration républicain s'essouffle face à l'évolution des problématiques sociales ?

    6) Je marche sur des oeufs avec ce sujet, vous l'aurez constaté avec cette dernière question. Nous AS (assistant sociaux) nous avons pour plateforme de travail ce modèle d'intégration républicain pour effectuer nos suivis et nos accompagnement. Ce modèle peut-il être remise en question ? Peut-il évoluer ? En est-il simplement question ?

    Mon sujet m'intéresse vraiment. J'aimerais avoir plus qu'une petite année scolaire pour l'étudier, mais voilà les exigences du DE me rappelle à l'ordre. Il me semble parfois trop ambitieux et trop polémique. J'ai peur de me casser la gueule, mais je tiens à l'étudier. J'ai un guidant mémoire, mais celui-ci, extrêmement cultivé, est un universitaire qui à tendance à me noyer dans un flot d'information qu'il va chercher à 1000 lieues de mon sujet et qui n'ont qu'un rapport très étroits avec. Il conceptualise énormément, intellectualise la moindre idée pour partir dans l'histoire de l'histoire d'une notion... enfin bref ça m'embrouille un max !

    Voilà ! Pouvez-vous m'aider ? Merci par avance de votre réponse !

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