Les Verts ont présenté un amendement sur le droit de pétition qui a été refusé : il visait à abaisser le droit de pétition de 3 à 1% des Parisiens. Rien n'a cependant été dit au sujet du référendum local.
Pour le PS, Pierre Aidenbaum a tancé l'UMP sur ce sujet et cela mérite d'être cité :
Je n’évoquerai ici que ma circonspection à l’égard d’une droite qui refuse obstinément ces avancées sans précédent. Elle prolonge en cela l’attitude d’un gouvernement qui refuse toujours de mettre en œuvre « le referendum d’initiative populaire » instauré par la révision constitutionnelle de juillet 2008 pour élargir le champ de la démocratie et qui se garde bien de présenter la loi organique indispensable pour rendre cette procédure effective.Alors pourquoi aborder le sujet glissant du référendum puisque la Charte de la participation l'évite soigneusement ? Pour la plupart des élus socialistes, la seule démocratie, c'est la démocratie représentative, celle qui ne déconnecte pas les idées des personnes qui les portent : Bruno Julliard, mais évidemment Bertrand Delanoé... S'ils en ont parlé, c'est parce que l'UMP avait sorti l'artillerie lourde dans un communiqué avec la volonté d'instaurer :
le référendum local (institué par l’acte II de la décentralisation avec la loi constitutionnelle du 28 mars 2003 relative à l’organisation décentralisée de la République), qui permettrait à la ville de Paris de connaître la position des Parisiennes et des Parisiens sur les grands projets qu’elle mène.Tout cela ne confirme qu'une chose : la démocratie n'est souhaitable pour un parti que lorsqu'il est dans l'opposition. L'usage du réferendum est systématiquement remis à plus tard une fois que le parti est élu puisque ni au niveau local, ni au niveau national, cette possibilité n'est utilisée.
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