Rodolphe Christin, dans son Manuel d'antitourisme (vous pouvez lire un autre extrait ici) rappelle combien cette forme de consommation est typiquement moderne :
Nos sociétés de travail et de loisirs produisent le tourisme dont elles ont besoin pour bénéficier d'un peu d'air. Or plus cet air est consommé, plus il est pollué. [...] Néanmoins, à l'heure où nos mobilités faciles sont menacées par la hausse du prix des carburants, quand nous massacrons le monde par notre style de vie, il convient de s'interroger, tant qu'on a encore un minimum de choix : comment s'échapper du tourisme ? Comment s'en passer ? Comment bien vivre sans lui ? Comment voyager autrement ? Vastes questions. Notre relation au tourisme et la nécessité vitale de "partir" interroge la qualité de notre vie quotidienne. Rien de moins. (p.28-107)
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